Jean 17, 25

Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.

Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
Louis-Claude Fillion
Ce verset et le suivant forment une admirable conclusion de toute la prière sacerdotale. Les idées dominantes sont répétées et groupées : l’incrédulité du monde, la foi d’un grand nombre, le rôle de Jésus-Christ dans le passé et dans l’avenir, par-dessus tout l’amour de Dieu et pour Dieu. - Père juste. Jésus a fait appel à la sainteté de son Père (v. 11) ; il invoque maintenant la divine justice. Que le Père soit juge entre son Christ et le monde, entre le monde et les disciples fidèles. - Le monde ne vous a pas connu. Ignorance si coupable ! Cf. 1, 18 ; 15, 21 et le commentaire. - Mais moi je vous ai connu. Jésus, au contraire, a connu le père adéquatement et de toute éternité. - Et ceux-ci ont connu. Il en est d’autres aussi qui ont connu, quoique d’une manière moins parfaite : ce sont tous les vrais disciples de tous les temps. Notre-Seigneur résume leur foi, comme en tant d’autres circonstances, dans le point essentiel qui comprend tous les autres : que vous m’avez envoyé.