Jean 13, 25
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Le culte rendu à l'Eucharistie en dehors de la Messe est d'une valeur inestimable dans la vie de l'Église. Ce culte est étroitement uni à la célébration du Sacrifice eucharistique. La présence du Christ sous les saintes espèces conservées après la Messe – présence qui dure tant que subsistent les espèces du pain et du vin – découle de la célébration du Sacrifice et tend à la communion sacramentelle et spirituelle. Il revient aux pasteurs d'encourager, y compris par leur témoignage personnel, le culte eucharistique, particulièrement les expositions du Saint-Sacrement, de même que l'adoration devant le Christ présent sous les espèces eucharistiques.
Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (cf. Jn 13, 25), d'être touchés par l'amour infini de son cœur. Si, à notre époque, le christianisme doit se distinguer surtout par « l'art de la prière », comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d'amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement? Bien des fois, chers Frères et Sœurs, j'ai fait cette expérience et j'en ai reçu force, consolation et soutien!
Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (cf. Jn 13, 25), d'être touchés par l'amour infini de son cœur. Si, à notre époque, le christianisme doit se distinguer surtout par « l'art de la prière », comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d'amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement? Bien des fois, chers Frères et Sœurs, j'ai fait cette expérience et j'en ai reçu force, consolation et soutien!
Ce disciple, s’étant alors penché… Trait admirable, à coup sûr l'un des plus beaux
de l'évangile. Strauss, Keim et consorts n'y trouvent qu'une misérable intrigue du narrateur, lequel chercherait
à faire valoir Jean aux dépens de Pierre ; mais détournons-nous de cette mesquine et révoltante explication,
pour goûter le véritable sens. Le texte grec surtout est extrêmement dramatique. D'abord il emploie le verbe
επιπεσών, littéralement : s'étant jeté sur...(B, C, K, L, X, Π, Origène, etc., ont αναπεσών), qui exprime un
mouvement subit de l'apôtre bien-aimé, un brusque changement d'attitude après le signal de S. Pierre, afin d'adresser aussitôt la parole à Jésus. Beau contraste avec sa pose précédemment décrite (v. 23). Le grec
ajoute οὕτως, « sic », adverbe que n'a pas traduit la Vulgate, et qui est pareillement omis par les mss. Sinait.,
A, D, Π, bien qu'il ait pour lui la majorité des témoins ; il rappelle un autre détail non moins émouvant de la
vie du Sauveur. Cf. 4, 6. - Sur la poitrine. Les mots ἐπὶ τὸ στῆθος ont fait donner à S. Jean dès la plus haute
antiquité le beau nom de ἐπιστήθιος, « celui qui se tient sur la poitrine ». Voyez Eusèbe, H. E., 5, 8, 24.