Jean 12, 9
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts.
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts.
Ce verset et les deux suivants, qui contiennent des détails complètement neufs et propres au quatrième
évangile, sont rattachés quelquefois au triomphe du Sauveur (vv.12 et ss.) ; nous préférons les regarder
comme l'épilogue de l'onction de Béthanie. Il s'agit encore des impressions soit de la foule, soit des
hiérarques envers Jésus, si souvent mentionnées par S. Jean dans le cours de son récit. - Une grande
multitude apprit... Cf. 11, 56, où il est dit que cette foule cherchait partout Notre-Seigneur. Il ne fut pas
difficile de connaître sa résidence, car son voyage de Jéricho à Béthanie s'était accompli au milieu d'un
nombreux concours. Cf. Matth. 20, 29; Marc. 10, 46. L'expression « le lendemain » du v. 12 montre que le
détail signalé se rapporte au jour même de l'onction. - De Juifs. Les « Juifs » dans le sens national de
l'expression, et probablement sans l'idée d'hostilité qui s'y ajoute d'ordinaire dans notre évangile. Voyez le
contraste du v.10. - Qu’il était là, expression très graphique. - Et ils vinrent. De Jérusalem à Béthanie, la
distance est facile à franchir. - Non seulement pour voir Jésus, mais aussi pour voir Lazare. Jésus d'abord,
mais Lazare aussi, le ressuscité déjà si célèbre (qu’il avait ressuscité... avec emphase). Rien de plus naturel
que cette curiosité ; qui n'aime à contempler de ses propres yeux une personne qui a été l'objet d'un grand
miracle ? Et Lazare était un mort de quatre jours rendu à la vie.