Jean 12, 49
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
C’est face au Christ qui est la Vérité que sera définitivement mise à nu la vérité sur la relation de chaque homme à Dieu (cf. Jn 12, 49). Le jugement dernier révélera jusque dans ses ultimes conséquences ce que chacun aura fait de bien ou omis de faire durant sa vie terrestre :
Jésus fait un dernier appel à la
mission et à l'autorité dont Dieu lui-même l'a revêtu. - Car... Pourquoi donc l'enseignement du Messie
jouira-t-il d'une telle puissance ? Parce qu'il ne provient pas d'un homme, mais de Dieu. - Je n’ai pas parlé
de moi même. Expression analogue (Cf. 5, 30 ; 7, 17, 28 ; 8, 28, 42 ; 14, 10, etc.), mais d'une plus grande
force. Cf. 7, 16 et 17. - Mais le Père qui m’a envoyé... (avec emphase) m’a commandé... N.-S. Jésus-Christ
n'a donc pas tiré de son propre fond la doctrine qu'il prêchait ; il a docilement enseigné ce que Dieu lui
dictait. Or tout était très précis dans les communications de son Père céleste : Ce que je dois dire, c'est-à-dire,
la prédication d'après la variété de ses manifestations extérieures par le langage humain. Nuance délicate, qui
marque jusqu'où allait l'obéissance de Jésus.