Jean 12, 48
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Celui qui me méprise. S. Jean n'emploie pas
ailleurs cette expression. Cf. Luc. 10, 16. - Les mots et ne reçoit pas mes paroles déterminent la nature
spéciale du mépris auquel Jésus avait fait allusion. - A son juge. Les deux verbes sont au présent : Déjà il a
son juge ! Cf. 3, 18 : 5, 45. On peut bien refuser de prêter l'oreille à la prédication divine, mais on ne saurait
échapper à la responsabilité d'avoir pu l'entendre. - La parole (ὁ λόγος)... Les paroles isolées sont groupées
ici dans le message universel qu'avait apporté le Christ. Notez le majestueux pléonasme que j’ai annoncée, et
aussi le pronom le, si pittoresque et si terrible tout ensemble sur les lèvres de Notre-Seigneur. On croirait voir
sa parole méprisée, qui se tient comme un juge inexorable en face des coupables. - Au dernier jour. Cf. 6, 39,
etc. Locution propre au quatrième évangile.