Jean 12, 41
Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
L'une de
ces notes rétrospectives, dont S. Jean aime à parsemer sa narration. - Cela : les paroles d'Isaïe citées au v. 40.
- Lorsqu’il a vu sa gloire... Au lieu de ὅτε (D, Γ, Δ , etc., l’Itala, la Vulg., le syr.), les manuscrits א, A, B, L,
M, X, et plusieurs versions anciennes, ont ὅτι, « parce que » ; et cette leçon, quoique plus obscure, est
certainement mieux accréditée. Le narrateur indiquait ainsi le motif qui poussa le prophète à raconter sa
vision célèbre. - Sa gloire. Ce pronom, comme le suivant, désigne évidemment le Messie, N.-S. Jésus-Christ,
et non Dieu le Père, comme l'affirment quelques interprètes. Voyez dans le texte même d'Isaïe, 6, 1 et ss., la
description admirable de cette gloire. - Et qu’il a parlé de lui, du divin Logos. Rien de plus clair que ce
passage pour démontrer la divinité de Jésus. En effet, c'est Dieu dans la trinité de ses personnes que le
prophète avait eu le bonheur de contempler ; or, S. Jean nous certifie que Jésus-Christ lui-même avait été
l'objet direct de la vision d'Isaïe. Cf. 1 Cor, 10, 4, où S. Paul envisage le Christ comme le Dieu qui se révèle
dans l'Ancien Testament.