Jean 12, 15
Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
Jésus trouva. On
nous présente enfin le divin triomphateur lui-même. S. Jean abrège et condense étonnamment. Voyez les
détails dans les synoptiques. - Un ânon : ce diminutif est propre à S. Jean. - S’assit dessus. S. Luc a tout à
fait la même phrase ; S. Marc s'en rapproche ; S. Matthieu insiste sur l'action des apôtres, de là une
expression toute différente. - Ainsi qu’il est écrit. Le premier et le quatrième évangélistes sont les seuls à
faire l'application de ce texte au triomphe de Jésus. Cf. Matth. 21, 4-5, et le commentaire. Du reste, les
Rabbins le disent unanimement écrit à propos du Messie. Cf. Lightfoot, Horæ hebr. et talm. in Matth. 21, 4,
et Hengstenberg, Christologie des Alt. Testam., t. 2, p. 141 et s. - Ne crains pas. La citation est faite
librement. « Réjouis-toi beaucoup », lisons-nous dans le texte hébreu de Zacharie, 9, 9. - Fille de Sion :
Jérusalem et ses habitants. - Voici attire l'attention sur l'oracle. - Ton roi, qui vient (au présent). Le roi de
Jérusalem par excellence, le Messie. - Assis sur le petit d’une ânesse : montrant ainsi qu'il est un « roi de la
paix », et point un violent conquérant. Ces derniers mots de la prophétie renferment l'idée principale.