Jean 11, 24
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Les Pharisiens (cf. Ac 23, 6) et bien des contemporains du Seigneur (cf. Jn 11, 24) espéraient la résurrection. Jésus l’enseigne fermement. Aux Sadducéens qui la nient il répond : " Vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu, vous êtes dans l’erreur " (Mc 12, 24). La foi en la résurrection repose sur la foi en Dieu qui " n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants " (Mc 12, 27).
Marthe, dans sa réponse, adopte le premier des deux sens ; elle espérait sans doute que Jésus serait
ainsi forcé de préciser davantage sa pensée, et passerait de lui-même à la seconde interprétation. - À la
résurrection, au dernier jour. Toute équivoque disparaît devant ce petit commentaire du verbe il ressuscitera.
Il ressuscitera ; oui, je le sais, mais comme tous les autres hommes, et si tardivement ! L’expression ἐν τῇ
ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ est propre à S. Jean dans l’évangile, et il l’emploie toujours pour désigner la résurrection
finale et le jugement dernier. Elle représente très nettement l’heure où le temps cessera, pour faire place à
l’éternité. Cf. Haneberg-Schegg, Evang. nach Johannes, t. 2. p. 65, note. Sur la croyance au dogme de la
résurrection générale à cette époque, voyez Dan. 12, 2 ; 2 Mach. 6, 9, 14 ; Langen, Das Judenthum in
Palaestina zur Zeit Christi, 1866, p. 338 et ss., 500 et ss.