Jean 11, 11
Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Après ces paroles, il leur dit. Cf. verset 7. Cette tournure indique une pause légère ; notez la
manière dont les plus menus détails sont signalés dans cette narration extrêmement circonstanciée. Jésus fait
connaître aux disciples le motif de son retour en Judée. Sa science divine apparaît merveilleusement dans
toute cette première partie du récit : il sait que la maladie n’est arrivée que pour la gloire de Dieu et la sienne
propre, qu’il ne court personnellement aucun danger actuel, que Lazare est déjà mort. C’est d’une façon toute
gratuite et bien inutile que divers auteurs lui font recevoir en ce moment un second message de Béthanie ! -
Lazare notre ami. Ce « notre » est très touchant. Les amis de Jésus sont les amis de ses apôtres, tant ces
derniers lui sont étroitement associés ; et par là même, réciproquement, ses disciples ne peuvent point ne pas
être affectionnés à ceux qu’il aime. - Dort (dans le grec, au parfait : il s’est endormi) ; mais je vais le
réveiller. Qui mieux que Jésus pouvait employer cette métaphore ? « Mais le Seigneur le fit sortir du sépulcre
plus facilement que tu ne fais sortir de son lit un homme endormi. C’est donc eu égard à sa puissance qu’il a
dit que Lazare dormait », S. Augustin, Traité sur S. Jean, 49, 9. Voyez la note du verset 13.