Jean 10, 35
Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Dans ce verset et au 36e, Jésus argumente sur le texte qu'il a cité. -
Si elle appelle dieux... Le sujet de appelle est sous-entendu : la Loi, l’Écriture. « Ceux » est fortement
accentué. Les mots suivants, à qui (πρὸς οὓς) la parole de Dieu a été adressée, retombent sur ce pronom
et le déterminent : les fonctionnaires théocratiques auxquels, dans le psaume, s'adressait le divin langage. -
Et l’Écriture ne peut être détruite. Proposition très importante, car c'est d'elle surtout que dépend la
valeur du raisonnement. Elle est également dominée par la particule « si ». « détruite », λυθῆναι (une des
expressions favorites de S. Jean. Cf. 1, 27 ; 2, 19 ; 5, 18 ; 7, 23 ; 11, 44, etc.), fait image comme au passage
analogue Matth. 5, 19. L’Écriture ne peut être déliée, c'est-à-dire qu'elle ne peut rien perdre de sa divine
autorité : preuve irréfragable en faveur de son inspiration. - Voilà un second fait également certain : la Bible
étant un livre infaillible, c'est à bon droit que les juges d'Israël avaient reçu le nom glorieux de « dieux ».