Jean 10, 14
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
Je suis le bon berger. On dirait que Jésus veut faire oublier ce sombre et sinistre portrait
du pasteur mercenaire, en réitérant sa douce assertion du v. 11. - Et je connais mes brebis (τὰ ἐμά). Il
parle d'abord de la connaissance intime qu'il a de son troupeau ; en effet, il connaît ses brebis avant que
celles-ci ne le connaissent elles-mêmes. Mais cette harmonieuse réciprocité ne tarde pas à s'établir : et
mes brebis me connaissent (la Recepta porte, au passif : καὶ γινώσκομαι ὑπὸ τῶν ἐμῶν; toutefois la
vraie leçon paraît être : καὶ γινώσκουσι με τὰ ἐμά, d'après la Vulgate et les manuscrits א, B, D, L, etc.).
Le point qui se trouve dans nos éditions latines après « mes brebis » a été placé d'une façon très
malencontreuse ; il faudrait tout au plus une simple virgule, car les mots qui suivent se rattachent
étroitement aux verbes « connais » et « me connaissent » : Je connais les miennes, et les miennes me
connaissent, de même que mon père me connaît et que je connais mon Père. II y a une grande emphase sur
ce verbe quatre fois répété.